26 CORPS DE POILUS RETROUVÉS A FLEURY-DEVANT-DOUAUMONT
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26 CORPS DE POILUS RETROUVÉS A FLEURY-DEVANT-DOUAUMONT
source : http://www.estrepublicain.fr/guerre-et-conflit/2013/05/29/des-poilus-retrouves-a-fleury#jimage=04818256-A666-4C9A-88F4-9236E57D435F
source : http://www.estrepublicain.fr/meuse/2013/05/30/des-poilus-retrouves-a-fleury
source : http://lorraine.france3.fr/2013/05/30/fleury-devant-douaumont-les-restes-de-neuf-poilus-mis-au-jour-261005.html
29/05/2013 à 18:52
Des touristes allemands ont découvert des ossements, ce mardi,
en se promenant près de la chapelle de Notre-Dame de l’Europe.
Le directeur adjoint de l’Ossuaire de Douaumont, Stéphane Job, creuse depuis mardi, aidé par les gendarmes,
à la recherche d’éléments d’identification. Photo Franck LALLEMAND
«On en retrouve peu. Au maximum trois par an. » La découverte faite mardi par des touristes allemands a un caractère exceptionnel
pour Olivier Gérard, le directeur de l’Ossuaire de Douaumont.
En se promenant, ils sont tombés sur les restes d’un bras, posé sur une borne.
Ils ont immédiatement appelé l’Ossuaire, où ils ont appris la nouvelle à l’adjoint, Stéphane Job.
Qui a immédiatement prévenu les gendarmes, qui eux-mêmes ont alerté, comme le veut la procédure, les sépultures militaires,
le procureur de Verdun et la préfecture de la Meuse.
Le lieu de la découverte ? Fleury-devant-Douaumont, à quelques mètres de la chapelle de Notre-Dame de L’Europe, où se déroulent
régulièrement des cérémonies de commémoration.
Un morceau d’alliance et une montre d’époque retrouvés
Depuis mardi, Olivier Gérard exhume des ossements. « Il y a là pas moins de quatre corps pour le moment. »
Des soldats de la Première Guerre Mondiale. Français, sans aucun doute.
À en voir les cartouches, chaussures et autres bouts de tissus que la terre a conservés pendant presqu’un siècle.
« Ce n’est pas un cimetière », souligne, en connaisseur, le maire de Fleury-devant-Douaumont, Jean-Pierre Laparra, présent sur les lieux.
« Car dans les cimetières, les soldats étaient dépouillés de leur matériel. » Alors qu’est ce qui a fait ressurgir de la terre ces ossements ?
« Il n’y avait pas de travaux à cet endroit-là.
Mais la pluie des derniers jours a forcément fait travailler la terre », précise Pierre-Yves Le Trong, le commandant de compagnie de Verdun.
Pour les spécialistes, il s’agirait d’un trou d’obus qui a été rebouché, gardant ainsi ses morts pendant presque 100 ans.
Hier, Stéphane Job et les militaires de la Communauté de brigades de Verdun ont beaucoup creusé. Des fémurs, des morceaux de bassin…
Des chaussures cloutées, avec des restes de chaussettes. Même un morceau d’alliance a été retrouvé. Ainsi qu’une montre d’époque…
Mais pas de trace d’une des fameuses plaques d’immatriculation en aluminium, qui permettraient d’identifier ces Poilus de la Première Guerre Mondiale,
tombés sur le champ de Bataille. « Ce serait formidable si cela pouvait arriver », s’enthousiasme le directeur de l’Ossuaire.
Ces prochains jours, les militaires et le personnel de l’Ossuaire vont continuer à chercher ces plaques et à sortir de terre un maximum d’ossements.
Ce matin, ils se serviront d’une pelleteuse, pour explorer toute la surface laissée par l’explosion de l’obus.
« Si nous pouvons identifier les soldats, nous pourrons tenter de contacter leur descendance.
Dans le cas contraire, les ossements seront transférés à l’Ossuaire de Douaumont », souligne le commandant Le Trong.
emilie.fierobe@estrepublicain.fr
Emilie FIEROBE
19 h 50 : en tout, 26 corps ont été retirés du site de Fleury-devant-Douaumont.
Les travaux d'identification reprennent lundi.
16 h : un sixième corps retrouvé sur le terrain a été identifié :
il s'agit d'un corse du 140e RI mort en mai 1916.
Un 7e corps a ensuite été identifié grâce à sa plaque.
Il est du 49e RI, de Bayonne et mort le 31 mai 1916 à Fleury.
15 h : le tri des ossements des poilus retrouvés à Fleury se poursuit.
Il y aurait au moins 20 corps.
10 h 45 : ce matin le corps d'un onzième Poilu vient d'être découvert.
Fredéric Adam, archéologue, anthropologue à l'INRAP de Metz examine les ossements.
Tous les détails dans nos éditions papier et numériques de ce samedi.
-----------------------
Ci-dessous l'article paru ce matin
C’est sans doute la découverte la plus importante en Meuse de corps de soldats français de la Première Guerre mondiale
depuis celle d’Alain-Fournier et de ses compagnons d’armes en 1991 à Saint-Remy-la-Calonne.
Hier, les fouilles entamées quelques jours plutôt à l’emplacement d’une ferme du village détruit de Fleury-devant-Douaumont
ont permis de mettre au jour jusqu’à présent, dix corps de Poilus morts durant la bataille de Verdun et d’en identifier cinq grâce
à la plaque qu’ils portaient autour du poignet. Un fait rarissime. Et ce à la veille du Centenaire de la Grande Guerre.
Ce sont des touristes allemands qui avaient découvert mardi des ossements affleurant et qui avaient donné l’alerte.
« Ils revivent d’une certaine manière »
Hier toute la journée, les gendarmes de la brigade de Verdun avec les employés de l’Ossuaire et son directeur Olivier Gérard ont ratissé
une bande de terrain de quelques mètres carrés. L’émotion était à son comble quand un objet personnel refaisait surface parmi les ossements brisés.
Des porte-monnaie contenant des pièces en argent, des culots de pipes, un briquet, un peigne, une paire de ciseaux, des couteaux de poche,
les croix de chapelets, une médaille de communion, un livret militaire et un carnet miraculeusement conservés, une bague, un crayon, ou encore
deux montres qui marquaient 11 h 07 et 11 h 14, sans doute l’heure approximative du bombardement de l’endroit.
Car selon les premiers éléments, le lieu était « un poste de secours. Les soldats sont morts sur le champ de Bataille et ont été entreposés ici.
Il n’y a pas d’armement, que de l’équipement personnel.
Les papiers ont été faits puisqu’ils sont déclarés tués à l’ennemi, mais les corps n’ont pas été retrouvés », explique Yves Le Clair,
procureur de la République de Verdun. Des obus ont dû tomber sur l’endroit ensevelissant les dépouilles.
Les dates de décès s’échelonnent entre le 28 mars et le 5 avril 1916 et correspondent « à la bataille du Ravin de la Caillette et de l’Étang de Vaux »,
confie Olivier Gérard, ému de pouvoir identifier les corps.
Les plaques d’identification « c’est ce que l’on cherche. Ils revivent d’une certaine manière.
Ce sont des corps qui sortent de l’anonymat ».
Même constat pour Jean-Pierre Laparra, le maire de la commune qui souhaite demander la médaille de Verdun pour les soldats identifiés.
Pour l’heure, une enquête est ouverte pour « découverte de restes humains ».
Outre le commandant Le Trong, commandant la Compagnie de Verdun et le colonel Cléton, patron des gendarmes de la Meuse l’adjudant Beaune,
officier de police judiciaire était présent : « On trie ce qui appartient à chaque Poilu », explique-t-il.
Des objets placés dans de petits sacs en plastique et soigneusement pris en photo. Un PV est dressé pour chaque découverte de corps.
Le service des Sépultures militaires va être contacté pour la recherche des éventuels descendants.
Les brigades de gendarmerie du lieu de naissance des Poilus vont chercher à retrouver leur famille.
Si les descendants ne souhaitent pas récupérer le corps et s’il est identifié, il rejoindra la nécropole de Fleury sous une croix blanche.
S’il n’est pas identifié, ses restes seront déposés dans l’Ossuaire.
source : http://www.estrepublicain.fr/meuse/2013/05/30/des-poilus-retrouves-a-fleury
source : http://lorraine.france3.fr/2013/05/30/fleury-devant-douaumont-les-restes-de-neuf-poilus-mis-au-jour-261005.html
29/05/2013 à 18:52
Des touristes allemands ont découvert des ossements, ce mardi,
en se promenant près de la chapelle de Notre-Dame de l’Europe.
Le directeur adjoint de l’Ossuaire de Douaumont, Stéphane Job, creuse depuis mardi, aidé par les gendarmes,
à la recherche d’éléments d’identification. Photo Franck LALLEMAND
«On en retrouve peu. Au maximum trois par an. » La découverte faite mardi par des touristes allemands a un caractère exceptionnel
pour Olivier Gérard, le directeur de l’Ossuaire de Douaumont.
En se promenant, ils sont tombés sur les restes d’un bras, posé sur une borne.
Ils ont immédiatement appelé l’Ossuaire, où ils ont appris la nouvelle à l’adjoint, Stéphane Job.
Qui a immédiatement prévenu les gendarmes, qui eux-mêmes ont alerté, comme le veut la procédure, les sépultures militaires,
le procureur de Verdun et la préfecture de la Meuse.
Le lieu de la découverte ? Fleury-devant-Douaumont, à quelques mètres de la chapelle de Notre-Dame de L’Europe, où se déroulent
régulièrement des cérémonies de commémoration.
Un morceau d’alliance et une montre d’époque retrouvés
Depuis mardi, Olivier Gérard exhume des ossements. « Il y a là pas moins de quatre corps pour le moment. »
Des soldats de la Première Guerre Mondiale. Français, sans aucun doute.
À en voir les cartouches, chaussures et autres bouts de tissus que la terre a conservés pendant presqu’un siècle.
« Ce n’est pas un cimetière », souligne, en connaisseur, le maire de Fleury-devant-Douaumont, Jean-Pierre Laparra, présent sur les lieux.
« Car dans les cimetières, les soldats étaient dépouillés de leur matériel. » Alors qu’est ce qui a fait ressurgir de la terre ces ossements ?
« Il n’y avait pas de travaux à cet endroit-là.
Mais la pluie des derniers jours a forcément fait travailler la terre », précise Pierre-Yves Le Trong, le commandant de compagnie de Verdun.
Pour les spécialistes, il s’agirait d’un trou d’obus qui a été rebouché, gardant ainsi ses morts pendant presque 100 ans.
Hier, Stéphane Job et les militaires de la Communauté de brigades de Verdun ont beaucoup creusé. Des fémurs, des morceaux de bassin…
Des chaussures cloutées, avec des restes de chaussettes. Même un morceau d’alliance a été retrouvé. Ainsi qu’une montre d’époque…
Mais pas de trace d’une des fameuses plaques d’immatriculation en aluminium, qui permettraient d’identifier ces Poilus de la Première Guerre Mondiale,
tombés sur le champ de Bataille. « Ce serait formidable si cela pouvait arriver », s’enthousiasme le directeur de l’Ossuaire.
Ces prochains jours, les militaires et le personnel de l’Ossuaire vont continuer à chercher ces plaques et à sortir de terre un maximum d’ossements.
Ce matin, ils se serviront d’une pelleteuse, pour explorer toute la surface laissée par l’explosion de l’obus.
« Si nous pouvons identifier les soldats, nous pourrons tenter de contacter leur descendance.
Dans le cas contraire, les ossements seront transférés à l’Ossuaire de Douaumont », souligne le commandant Le Trong.
emilie.fierobe@estrepublicain.fr
Emilie FIEROBE
19 h 50 : en tout, 26 corps ont été retirés du site de Fleury-devant-Douaumont.
Les travaux d'identification reprennent lundi.
16 h : un sixième corps retrouvé sur le terrain a été identifié :
il s'agit d'un corse du 140e RI mort en mai 1916.
Un 7e corps a ensuite été identifié grâce à sa plaque.
Il est du 49e RI, de Bayonne et mort le 31 mai 1916 à Fleury.
15 h : le tri des ossements des poilus retrouvés à Fleury se poursuit.
Il y aurait au moins 20 corps.
10 h 45 : ce matin le corps d'un onzième Poilu vient d'être découvert.
Fredéric Adam, archéologue, anthropologue à l'INRAP de Metz examine les ossements.
Tous les détails dans nos éditions papier et numériques de ce samedi.
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Ci-dessous l'article paru ce matin
C’est sans doute la découverte la plus importante en Meuse de corps de soldats français de la Première Guerre mondiale
depuis celle d’Alain-Fournier et de ses compagnons d’armes en 1991 à Saint-Remy-la-Calonne.
Hier, les fouilles entamées quelques jours plutôt à l’emplacement d’une ferme du village détruit de Fleury-devant-Douaumont
ont permis de mettre au jour jusqu’à présent, dix corps de Poilus morts durant la bataille de Verdun et d’en identifier cinq grâce
à la plaque qu’ils portaient autour du poignet. Un fait rarissime. Et ce à la veille du Centenaire de la Grande Guerre.
Ce sont des touristes allemands qui avaient découvert mardi des ossements affleurant et qui avaient donné l’alerte.
« Ils revivent d’une certaine manière »
Hier toute la journée, les gendarmes de la brigade de Verdun avec les employés de l’Ossuaire et son directeur Olivier Gérard ont ratissé
une bande de terrain de quelques mètres carrés. L’émotion était à son comble quand un objet personnel refaisait surface parmi les ossements brisés.
Des porte-monnaie contenant des pièces en argent, des culots de pipes, un briquet, un peigne, une paire de ciseaux, des couteaux de poche,
les croix de chapelets, une médaille de communion, un livret militaire et un carnet miraculeusement conservés, une bague, un crayon, ou encore
deux montres qui marquaient 11 h 07 et 11 h 14, sans doute l’heure approximative du bombardement de l’endroit.
Car selon les premiers éléments, le lieu était « un poste de secours. Les soldats sont morts sur le champ de Bataille et ont été entreposés ici.
Il n’y a pas d’armement, que de l’équipement personnel.
Les papiers ont été faits puisqu’ils sont déclarés tués à l’ennemi, mais les corps n’ont pas été retrouvés », explique Yves Le Clair,
procureur de la République de Verdun. Des obus ont dû tomber sur l’endroit ensevelissant les dépouilles.
Les dates de décès s’échelonnent entre le 28 mars et le 5 avril 1916 et correspondent « à la bataille du Ravin de la Caillette et de l’Étang de Vaux »,
confie Olivier Gérard, ému de pouvoir identifier les corps.
Les plaques d’identification « c’est ce que l’on cherche. Ils revivent d’une certaine manière.
Ce sont des corps qui sortent de l’anonymat ».
Même constat pour Jean-Pierre Laparra, le maire de la commune qui souhaite demander la médaille de Verdun pour les soldats identifiés.
Pour l’heure, une enquête est ouverte pour « découverte de restes humains ».
Outre le commandant Le Trong, commandant la Compagnie de Verdun et le colonel Cléton, patron des gendarmes de la Meuse l’adjudant Beaune,
officier de police judiciaire était présent : « On trie ce qui appartient à chaque Poilu », explique-t-il.
Des objets placés dans de petits sacs en plastique et soigneusement pris en photo. Un PV est dressé pour chaque découverte de corps.
Le service des Sépultures militaires va être contacté pour la recherche des éventuels descendants.
Les brigades de gendarmerie du lieu de naissance des Poilus vont chercher à retrouver leur famille.
Si les descendants ne souhaitent pas récupérer le corps et s’il est identifié, il rejoindra la nécropole de Fleury sous une croix blanche.
S’il n’est pas identifié, ses restes seront déposés dans l’Ossuaire.
Dernière édition par Wearing of the Grey le Ven 31 Mai - 19:56, édité 3 fois
Wearing of the Grey- Admin_adjoint
- Messages : 1096
Date d'inscription : 09/01/2013
Localisation : Nord/Pas-de-Calais
Re: 26 CORPS DE POILUS RETROUVÉS A FLEURY-DEVANT-DOUAUMONT
Pelleteuse , sacs poubelles et ossements en vrac ....
ça vaut la peine d'avoir sacrifié sa vie pour ça.
Meme les archéologues qui déterrent un animal préhistorique ou un squelette mérovingien sont plus précautionneux et plus attentionnés !
ça vaut la peine d'avoir sacrifié sa vie pour ça.
Meme les archéologues qui déterrent un animal préhistorique ou un squelette mérovingien sont plus précautionneux et plus attentionnés !
Wearing of the Grey- Admin_adjoint
- Messages : 1096
Date d'inscription : 09/01/2013
Localisation : Nord/Pas-de-Calais
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