Aunay-sous-Auneau : dépôt de l'équipement
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Aunay-sous-Auneau : dépôt de l'équipement
Aunay-sous-Auneau
Aunay-sous-Auneau, village de garnison, est en arrondissement de Chartres.
L’histoire militaire d'Aunay-sous-Auneau commence avec la guerre de 1914-1918…
Dès 1914, le Ministère de la Guerre, dont le portefeuille était tenu par Messimy, éprouva le besoin de disposer,
non loin de Paris, mais à côté d'une gare, d'un vaste terrain pour servir d'entrepôt de matériel et de centre d'entraînement militaire.
Une surface de 33 hectares, longeant la ligne de chemin de fer, face à la gare d'Auneau-Embranchement, du passage à niveau
de Roinville jusqu'à la route d'Auneau appartenant presque en totalité au même propriétaire (une famille de Sens) fut retenue
et acquise par expropriation en temps de guerre. En 1915-1916, le premier bâtiment apparu : c'était «le Chalet», agréable
construction toute en bois, avec galerie extérieure, dans le style montagnard. Bâtiment démantelé dans les années 80.
Ce pavillon se situait à l'entrée gauche de ce que nous conviendrons d'appeler «le Camp», route de la gare et, était destiné à
servir de poste de commandement ou de logement d'officier. Des baraquements sont ensuite installés côté route d'Auneau,
première implantation purement militaire, qui abritèrent d'abord des prisonniers allemands puis des tirailleurs annamites et également,
un peu plus tard, des travailleurs civils indochinois.
Du côté gare, un embranchement particulier fut créé ainsi qu'un réseau de voies ferrées sillonnant les 30 hectares du Camp.
En bordure de ces lignes, des hangars sont montés pour abriter le matériel, à l'époque presque exclusivement de terrassement du Génie.
Quelques civils sont embauchés pour l'entretien et le stockage auxquels les prisonniers participent ainsi que la Troupe.
L'implantation de ce que l'on nomme aujourd'hui «le casernement de passage» mais qui fut longtemps appelé «71a Compagnie»
occupe une surface de 1,6 hectare et est améliorée au fil du temps pour devenir une caserne moderne avec mess des officiers
et sous-officiers, foyer du soldat et cantine avec cuisines.
Des pavillons sont érigés en bordure de route, pour le logement des cadres. 120 à 150 hommes de troupe y tiennent garnison,
avec un capitaine, un médecin aspirant du contingent, des officiers et sous officiers. En 1940, la Wehrmacht occupe le site.
La Kommandantur s'installe au Chalet. Les allemands améliorent encore les installations et occupent de nombreux civils.
En 1944, l'armée américaine investit la place abandonnée par la déroute allemande.
Le poste de commandement est également installé au Chalet. Les G.I. commencent par se débarrasser de tout le matériel
allemand d'intendance, en le jetant dans des cratères provoqués par des bombes égarées dans les champs,
au cours des bombardements de la gare. Des habitants d'Aunay-sous-Auneau purent ainsi se procurer des bancs,
des tables/des lits, avant que le feu ne les détruise.
Au départ des Américains, qui suivaient la progression de leurs troupes, les F.F.I. (Forces Française de l'Intérieur),
intégrés dans l'armée régulière, prennent leurs quartiers dans le casernement.
Leur motivation était la garde de l'ensemble et aussi l'entretien de la compagnie qui avait subi pas mal de dégâts
de ces occupations successives.
Aunay-sous-Auneau, village de garnison, est en arrondissement de Chartres.
L’histoire militaire d'Aunay-sous-Auneau commence avec la guerre de 1914-1918…
Dès 1914, le Ministère de la Guerre, dont le portefeuille était tenu par Messimy, éprouva le besoin de disposer,
non loin de Paris, mais à côté d'une gare, d'un vaste terrain pour servir d'entrepôt de matériel et de centre d'entraînement militaire.
Une surface de 33 hectares, longeant la ligne de chemin de fer, face à la gare d'Auneau-Embranchement, du passage à niveau
de Roinville jusqu'à la route d'Auneau appartenant presque en totalité au même propriétaire (une famille de Sens) fut retenue
et acquise par expropriation en temps de guerre. En 1915-1916, le premier bâtiment apparu : c'était «le Chalet», agréable
construction toute en bois, avec galerie extérieure, dans le style montagnard. Bâtiment démantelé dans les années 80.
Ce pavillon se situait à l'entrée gauche de ce que nous conviendrons d'appeler «le Camp», route de la gare et, était destiné à
servir de poste de commandement ou de logement d'officier. Des baraquements sont ensuite installés côté route d'Auneau,
première implantation purement militaire, qui abritèrent d'abord des prisonniers allemands puis des tirailleurs annamites et également,
un peu plus tard, des travailleurs civils indochinois.
Du côté gare, un embranchement particulier fut créé ainsi qu'un réseau de voies ferrées sillonnant les 30 hectares du Camp.
En bordure de ces lignes, des hangars sont montés pour abriter le matériel, à l'époque presque exclusivement de terrassement du Génie.
Quelques civils sont embauchés pour l'entretien et le stockage auxquels les prisonniers participent ainsi que la Troupe.
L'implantation de ce que l'on nomme aujourd'hui «le casernement de passage» mais qui fut longtemps appelé «71a Compagnie»
occupe une surface de 1,6 hectare et est améliorée au fil du temps pour devenir une caserne moderne avec mess des officiers
et sous-officiers, foyer du soldat et cantine avec cuisines.
Des pavillons sont érigés en bordure de route, pour le logement des cadres. 120 à 150 hommes de troupe y tiennent garnison,
avec un capitaine, un médecin aspirant du contingent, des officiers et sous officiers. En 1940, la Wehrmacht occupe le site.
La Kommandantur s'installe au Chalet. Les allemands améliorent encore les installations et occupent de nombreux civils.
En 1944, l'armée américaine investit la place abandonnée par la déroute allemande.
Le poste de commandement est également installé au Chalet. Les G.I. commencent par se débarrasser de tout le matériel
allemand d'intendance, en le jetant dans des cratères provoqués par des bombes égarées dans les champs,
au cours des bombardements de la gare. Des habitants d'Aunay-sous-Auneau purent ainsi se procurer des bancs,
des tables/des lits, avant que le feu ne les détruise.
Au départ des Américains, qui suivaient la progression de leurs troupes, les F.F.I. (Forces Française de l'Intérieur),
intégrés dans l'armée régulière, prennent leurs quartiers dans le casernement.
Leur motivation était la garde de l'ensemble et aussi l'entretien de la compagnie qui avait subi pas mal de dégâts
de ces occupations successives.
Wearing of the Grey- Admin_adjoint
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Date d'inscription : 09/01/2013
Localisation : Nord/Pas-de-Calais
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