Baliste BON

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Source : Article paru dans le magazine « 14/18 » du mois de novembre 2009.

Cette baliste ne connut jamais le combat bien que essayée et agrée. Sa mise au point prit du temps, mais ses performances furent jugée prometteuses : portée variable allant de 150 mètres pour une bombe de 2 kg à 300 mètres pour une bombe de 5 kg, elle ne fut pas mise en production.

Elle est arrivée à maturité au moment ou d’autre moyens plus efficaces, plus maniables virent le jour, de plus, elle tirait de vieux  modèles d’obus de 75, dont les stocks s’épuisaient, et auxquels ont avait ajouté un empennage en tôle fragile, d’autre part elle fut jugée trop lourde, pas démontable autrement qu’en atelier et requérait un minimum de trois hommes pour son service.

Devant la qualité de cette baliste il fut malgré tout décidé d’acheter les balistes  produites et de laisser le sous lieutenant Bon en poursuivre le développement.

La conclusion du rapport de Bourges du 10 août 1916 ajoutait la lenteur du tir (1 projectile 3/4 à la minute), la fatigue rapide des servants et la fragilité du sabot à ailettes des obus.

Bien que reconnaissant la précision, l’efficacité de la baliste et son silence, pour la destruction des réseaux de barbelés la commission n’en recommanda pas la production.

En Août 1918 le Lieutenant Bon présenta deux nouveaux modèles tenant compte des principaux défauts corrigeables de son engin.
Ils étaient entièrement démontables, sans outils, et pouvaient tirer plusieurs types de munitions.

Le petit modèle était pourvu d’une plaque de base graduée pivotante qui pouvait se monter sur une voiture et fonctionner avec l’aide du moteur de celle-ci, le servant restant protégé à l’intérieur.

Malgré l’ingéniosité et l’esprit novateur du lieutenant bon, l’armée ne donna pas suite a ces nouvelles version estiment que les inconvénients étaient encore supérieur aux avantages en comparaison à d’autres systèmes à ce stade finissant de la guerre.

La Baliste Bon est un engin sophistiqué et précis mais nécessitant trois hommes
pour son maniement.
En revanche, l’engin est lourd et son maniement entraîne la fatigue de ses trois
servants.
Autre inconvénient, il requiert une maintenance seulement en atelier et non sur place.
Prévue pour lancer des projectiles de 2,5 – 5 kg, elle n’est pas retenue en raison
de sa complexité. Néanmoins, son concepteur le Sous-Lieutenant Bon est autorisé
à poursuivre son développement.
En août 1918, il présente les plans de deux nouveaux modèles corrigés mais l’Armée
n’engage pas davantage de recherches.

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