Le char M5 Stuart retrouvé rue des Perriers en 2008, est toujours en restauration au CM 101
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Le char M5 Stuart retrouvé rue des Perriers en 2008, est toujours en restauration au CM 101
source : http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/2012/05/22/le-char-m5-stuart-retrouve-rue-des-perriers-en-2008-est-toujours-en-restauration-au-cm-101-1173218.html
22/05/12
Le premier char américain de reconnaissance a avoir pénétré dans Chartres est toujours en rénovation,
quatre ans après sa redécouverte.
Le 4 juin 2008, des travaux de voirie mettaient à jour le Char M5 Stuart, le premier char de reconnaissance à avoir pénétré dans un
Chartres pas tout à fait encore libéré. Pour preuve il fut rapidement détruit par un tir de Panzerfaust, puis incendié par les Allemands ou un bombardement allié.
La tourelle sauta, le canon et la mitrailleuse furent dérobés, le char perdit une chenille et fut poussé dans un trou de bombe lors de la reconstruction avant d’être
recouvert par une voirie neuve.
« On ne connaissait pas son emplacement à 50 m près mais on savait qu’il était là », raconte Yves Cuzin, président de l’Historial Militaire de Chartres et de l’Eure-et-Loir (HMEL).
Dès le 3 juin, les services de la ville l’appellent pour avoir son avis comme d’autres spécialistes tels que Christian Dours, passionné et collectionneur qui possède un exemplaire
roulant d’un M5.
« On le recouvrira d’antirouille et de peinture, il y en a pour 150 litres »
Après une journée d’extraction le char a été placé pendant près d’un an au centre technique municipal des Perriers à quelques centaines de mètres de l’endroit où il fut découvert.
« On a laissé la pluie le laver, il pesait 15 tonnes dont 4 tonnes de terre ». En attendant il faut trouver une place d’avenir à ce vestige du passé.
Les Américains, officiellement propriétaire accepte de le léguer à la ville de Chartres.
Il devient une pièce des collections de la Ville qui rétrocède par convention son entretien et son exposition à l’amicale des militaires de réserve d’Eure-et-Loir (Amirel),
déjà fort d’un fonds militaire.
La ville leur laisse les 1.000 m² du bâtiment 8 du CM 101 afin de stocker leurs véhicules (une dizaine aujourd’hui) et le fameux char Stuart qui y sera déplacé en mai 2009.
L’association fonde alors l’Historial Militaire de Chartres et de l’Eure-et-Loir. Mais le travail ne s’arrête pas là, il reste des tonnes de terre à enlever à l’intérieur du blindé grâce
à l’aide d’une cinquantaine de bénévoles qui viennent surtout les week-ends. « On y va mollo car il peut y avoir des grenades ou des munitions ».
Fort heureusement, le blindé qui a pris feu, a peu de munitions qui n’ont pas « fusé, car les munitions n’explosent pas, elles font comme des fusées de feux d’artifices ».
Une fois vidé, « il faut stabiliser l’enveloppe, nous en sommes là ». Le char a été nettoyé à l’eau chaude haute pression pour enlever la rouille et il va être sablé.
« C’est une opération dangereuse à faire par un spécialiste. Avec une sorte de lance à incendie on projette du sable pour décaper, ça peut transpercer l’acier si on le fait mal.
Ensuite on le recouvrira d’antirouille et de peinture, il y en a pour 150 litres au moins ».
Le char et l’Historial est visibles deux fois par an pour le moment, « lors de la nuit des musées et les journées du patrimoine »
Une chose est sur, il ne roulera plus jamais, mais peut encore servir à l’avenir pour guider vers le souvenir.
22/05/12
Le premier char américain de reconnaissance a avoir pénétré dans Chartres est toujours en rénovation,
quatre ans après sa redécouverte.
Le 4 juin 2008, des travaux de voirie mettaient à jour le Char M5 Stuart, le premier char de reconnaissance à avoir pénétré dans un
Chartres pas tout à fait encore libéré. Pour preuve il fut rapidement détruit par un tir de Panzerfaust, puis incendié par les Allemands ou un bombardement allié.
La tourelle sauta, le canon et la mitrailleuse furent dérobés, le char perdit une chenille et fut poussé dans un trou de bombe lors de la reconstruction avant d’être
recouvert par une voirie neuve.
« On ne connaissait pas son emplacement à 50 m près mais on savait qu’il était là », raconte Yves Cuzin, président de l’Historial Militaire de Chartres et de l’Eure-et-Loir (HMEL).
Dès le 3 juin, les services de la ville l’appellent pour avoir son avis comme d’autres spécialistes tels que Christian Dours, passionné et collectionneur qui possède un exemplaire
roulant d’un M5.
« On le recouvrira d’antirouille et de peinture, il y en a pour 150 litres »
Après une journée d’extraction le char a été placé pendant près d’un an au centre technique municipal des Perriers à quelques centaines de mètres de l’endroit où il fut découvert.
« On a laissé la pluie le laver, il pesait 15 tonnes dont 4 tonnes de terre ». En attendant il faut trouver une place d’avenir à ce vestige du passé.
Les Américains, officiellement propriétaire accepte de le léguer à la ville de Chartres.
Il devient une pièce des collections de la Ville qui rétrocède par convention son entretien et son exposition à l’amicale des militaires de réserve d’Eure-et-Loir (Amirel),
déjà fort d’un fonds militaire.
La ville leur laisse les 1.000 m² du bâtiment 8 du CM 101 afin de stocker leurs véhicules (une dizaine aujourd’hui) et le fameux char Stuart qui y sera déplacé en mai 2009.
L’association fonde alors l’Historial Militaire de Chartres et de l’Eure-et-Loir. Mais le travail ne s’arrête pas là, il reste des tonnes de terre à enlever à l’intérieur du blindé grâce
à l’aide d’une cinquantaine de bénévoles qui viennent surtout les week-ends. « On y va mollo car il peut y avoir des grenades ou des munitions ».
Fort heureusement, le blindé qui a pris feu, a peu de munitions qui n’ont pas « fusé, car les munitions n’explosent pas, elles font comme des fusées de feux d’artifices ».
Une fois vidé, « il faut stabiliser l’enveloppe, nous en sommes là ». Le char a été nettoyé à l’eau chaude haute pression pour enlever la rouille et il va être sablé.
« C’est une opération dangereuse à faire par un spécialiste. Avec une sorte de lance à incendie on projette du sable pour décaper, ça peut transpercer l’acier si on le fait mal.
Ensuite on le recouvrira d’antirouille et de peinture, il y en a pour 150 litres au moins ».
Le char et l’Historial est visibles deux fois par an pour le moment, « lors de la nuit des musées et les journées du patrimoine »
Une chose est sur, il ne roulera plus jamais, mais peut encore servir à l’avenir pour guider vers le souvenir.
Wearing of the Grey- Admin_adjoint
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