LOIGNY-LA-BATAILLE (Eure-et-Loir) : Musée de Sonis - Bataille du 2 Décembre 1870
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LOIGNY-LA-BATAILLE (Eure-et-Loir) : Musée de Sonis - Bataille du 2 Décembre 1870
Adresse : 23, rue général de Sionis. 28140 Loigny-La-Bataille, France
Ouverture le dimanche, de 14 h 30 à 17 h 30. 4 €, gratuit pour les moins de 12 ans.
Renseignements et réservations pour les groupes à la mairie de Loigny.
Tél. 02.37.99.74.96 ou par mail : mairieloignylabataille@wanadoo.fr
Source : http://www.napoleon.org/fr/magazine/musee/files/478111.asp
Un musée créé en 1907
C'est au coeur de la plaine beauceronne, à Loigny, que se joue une terrible bataille durant la guerre de 1870-71.
9 000 hommes y sont tombés en quelques heures, ce qui marqua à jamais la mémoire collective des environs.
Pour rendre hommage à ces soldats, Loigny a créé son musée en 1907.
Situé dans l'église du village qui avait été détruite durant la bataille, le musée offre une impression d'intemporalité.
Une vitrine du musée
La visite débute au niveau de la chapelle du Sacré-Coeur qui présente des fresques du XIXe siècle ainsi que les noms des soldats tombés.
Sous cette dernière, une étonnante crypte romaine sert de sanctuaire.
Elle conserve les ossements visibles de plus de 1 200 soldats français, prussiens et bavarois, ainsi que les deux tombeaux en marbre des généraux de Sonis et de Charette.
Témoignage du désastre de la guerre, ces restes rassemblés après la bataille présentent des crânes criblés de balles, des fémurs sciés, etc…
Deux autres salles sont installées dans ce qui devait être l'ancien presbytère.
Le musée conserve les armes des soldats recueillis après la bataille et des objets personnels donnés par leur famille.
Plusieurs uniformes percés de balles dont certains sont encore tachés de sang témoignent d'une guerre de corps à corps.
Mal préparés au conflit, les français avaient des armes variées parmi lesquelles des fusils et des pistolets datant du Premier Empire.
Grâce aux dons des familles, la collection a pu s'enrichir de lettres et photographies des soldats.
Quelques tableaux illustrent la bataille, par exemple La charge de Loigny par Eugène Lelièvre.
Riche témoignage historique, le musée de Loigny est émouvant malgré des conditions peu aux normes.
Ludovic Cazettes
------
source : www.larep.fr
À Loigny-la-Bataille, la mémoire des 9.000 victimes tombées sur le champ de bataille le 2 décembre 1870 est honorée au sein de l'église et du musée installé dans la sacristie.
Dans la crypte, Florent présente le tombeau du général De Sonis à des touristes anglais.
Blasons et drapeaux des corps d'armées
Dès l'entrée, la surprise vient des drapeaux encadrant les blasons, accrochés à la voûte, des différents corps d'armées ayant combattu l'ennemi prussien.
Dans la crypte, deux tombeaux, dont celui du général de Sonis, blessé lors de ce combat titanesque de 75.000 hommes face-à-face.
Un ossuaire regroupe les os de 1.300 victimes. La visite du musée se poursuit par la sacristie avec les vitrines où sont présentées les tenues et accessoires
des régiments qui ont participé.
Chemin de mémoire
Aux alentours de Loigny, un chemin de mémoire va d'un monument à un autre, et à un mémorial qui marque les grands lieux des combats dans la plaine de Beauce.
Florent, le guide, donne toutes les explications sur cette période noire de notre pays :
l'Alsace et la Lorraine devenant prises de guerre des Prussiens après la capitulation de Paris le 28 janvier et les conditions du traité de Francfort le 10 mai 1871.
--------------
L'abbé Batard porte secours au général de Sonis à la bataille de Loigny
"Commandant du 17° Corps d'Armée pendant la guerre de 1870, le général de Sonis fit à Loigny, le 2 décembre, à la tête des Zouaves pontificaux
que précédait l'étendard du Sacré-Coeur, cette charge célèbre qui sauva d'une déroute complète ses troupes et celles de Chanzy.
Gravement blessé, il resta la nuit, par un froid de moins 20 degrés, sur le champ de bataille; il y fut préservé de la mort"
louis-gaston_de_sonis
Quoique amputé de la jambe gauche, bien au dessus du genou, il reprit, aussitôt remis, son commandement et continua de monter à cheval.
En 1880, à Chateauroux, en pleine persécution, il se fit mettre en disponibilité pour protester contre l'expulsion des religieux.
Ses infirmités, suites de ses blessures, l'ayant, en 1883, forcé à quitter son commandement pour devenir membre d'une commission au ministère de la guerre,
il offrit ses souffrances à Dieu pour expier les crimes de l'impiété régnante. Il y ajoutait des mortifications, des jeûnes et portait des instruments de pénitence qui
imprimées sur sa chair meurtrie les stigmates de Celui qui fut torturé par nos iniquités.
Il mourut à Paris en réputation de sainteté, le 15 août 1887.
Son corps, transporté à Loigny, fut inhumé dans la crypte de l'église, près des Zouaves pontificaux et des soldats tombés dans la bataille du 2 décembre 1870.
Sur la pierre qui le recouvre, on lit ses paroles de saint Paul qu'il avait choisies lui-même: "Miles Christi" (soldat du Christ).
--
source : http://www.zevisit.com/tourisme/loigny-la-bataille/le-musee
"Quand le Général de Sonis prend en charge le 17ème corps, certains hommes n'ont même pas de chaussures."
Nous sommes dans le musée, devant la première des 3 vitrines dédiées aux français, aux allemands et à leurs armes.
En 1870, quand la France entre en guerre contre les Prussiens, le pays n'est pas prêt à mener de tels combats.
L'historien Patrick Nouaille de Gorce nous explique :
" On est persuadé que ça va durer un mois.
Mais c'est vraiment bâclé, en réalité la France a une armée qui doit atteindre 600 000 hommes mais on n'arrive pas à aligner 300 000.
Parce qu'il y a des troupes partout jusqu'en Afrique du Nord, parce qu'on n'arrive pas à faire revenir les réservistes.
Il y a des gens qui traversent la France dans tous les sens...
Le système de renseignement et de reconnaissance se fait exclusivement par la cavalerie.
Il n'y a pas d'aviation, le télégraphe marche plus ou moins...
Il n'y a pas de censure dans les journaux, tous les matins les Allemands peuvent savoir ce que les Français préparent car les journaux l'indiquent.
On indique que des troupes se concentrent ici ou là, enfin c'est effrayant ! "
Les soldats Français sont mal équipés. Quand le Général de Sonis prend en charge le 17ème corps, certains hommes n'ont même pas de chaussures.
Celles-ci n'arriveront qu'après la bataille.
Et puis, les uniformes ne sont pas très discrets : du bleu, du rouge.
On est encore dans la gloriole de l'époque de Napoléon III.
Voici ce qu'écrit un soldat français à propos de son uniforme :
" A part les gradés qui avaient des vareuses de drap bleu foncé avec collets rouge, les hommes habillés à la hâte étaient vêtus de blouses bleues
serrées à la taille par le ceinturon.
Les rangs en marche présentaient donc des alignements de blouses bleues et de blouses claires qui faisaient reconnaître les régiments de loin et du premier coup d'oeil ! "
Regardez la première vitrine, celle des Français, vous pouvez voir au point numéro 7, la veste d'un lieutenant de mobile ;
au-dessus, une veste d'artilleur de la garde, à droite une capote d'artilleur.
Et au point 5, l'uniforme complet d'un officier de réserve, très bien décrit par l'abbé Thevert :
" Raoul de St Venin qui avait été zouave pontifical à Rome.
A Loigny, il a été blessé et vous voyez au dessus de sa photo l'arrivée de la balle qui l'a blessé.
Sa poche retournée a été déchirée par une balle et tâchée par le sang. "
A droite dans la vitrine numéro 3, celle des allemands, au point numéro 6 sur le côté droit, une tunique et une capote d'officier
Les uniformes des Prussiens sont déjà plus confortables. C'est l'avis d'Antoine Bruneau de l'association des Amis de Loigny :
" Les Allemands eux sont en avance sur les Français puisque effectivement ils sont équipés de casques, le fameux casque à pointe que l'on retrouvera
jusqu'à l'entrée en guerre des Allemands en 1914.
Le casque est idéal à l'époque puisqu'il permet aux fantassins lorsqu'il y a une charge de cavalerie à ce que le sabre glisse sur le cuir et donc n'entame pas le cuir.
Alors que le Français, le képi n'arrête pas le coup de sabre. "
Ecoutons l'abbé Thevert en regardant la vitrine numéro 3 !
" Devant le 15, entre les casques 30 et 31, ce ne sont pas des pierres mais des restes de corps allemands brûlés. Quand ils étaient maîtres du terrain,
les allemands brûlaient leurs cadavres après la bataille.
Une collection de coiffures : en haut et à gauche 18, c'est le casque d'un artilleur prussien, et à côté, avec le plumet rouge, c'est le bavarois. "
Mais en ce qui concerne les conditions de vie sur place, les 2 camps étaient logés à la même enseigne... écoutons ce soldat français
" Nous pouvions, dans les premiers temps, changer régulièrement de linge; mais à la fin, surtout pendant nos opérations en Beauce, l'eau était si rare et nos déplacements
si continuels, que nous n'eûmes guère la faculté de nous livrer aux délices du blanchissage. Je n'insisterai pas sur les lamentables conséquences de cette situation.
Qu'il me suffise de dire que je finis par abandonner mes gilets de flanelle, au plus fort du mois de décembre, quand je vis l'impossibilité d'en changer "
Imaginez la vie d'un soldat pendant cette guerre.
Nous avons retrouvé l'emploi du temps d'un caporal des volontaires de l'ouest :* 6h : lever
* 7h30 : exercice
* 10h : soupe
* 11h30 : appel de propreté
* 12 h : exercice
* 16 h : soupe puis liberté
* 20h30 : appel, prière, bénédiction, coucher
Une journée classique donc ... bien sur quand on ne se battait pas comme ce 2 décembre 1870 à Loigny.
Ouverture le dimanche, de 14 h 30 à 17 h 30. 4 €, gratuit pour les moins de 12 ans.
Renseignements et réservations pour les groupes à la mairie de Loigny.
Tél. 02.37.99.74.96 ou par mail : mairieloignylabataille@wanadoo.fr
Source : http://www.napoleon.org/fr/magazine/musee/files/478111.asp
Un musée créé en 1907
C'est au coeur de la plaine beauceronne, à Loigny, que se joue une terrible bataille durant la guerre de 1870-71.
9 000 hommes y sont tombés en quelques heures, ce qui marqua à jamais la mémoire collective des environs.
Pour rendre hommage à ces soldats, Loigny a créé son musée en 1907.
Situé dans l'église du village qui avait été détruite durant la bataille, le musée offre une impression d'intemporalité.
Une vitrine du musée
La visite débute au niveau de la chapelle du Sacré-Coeur qui présente des fresques du XIXe siècle ainsi que les noms des soldats tombés.
Sous cette dernière, une étonnante crypte romaine sert de sanctuaire.
Elle conserve les ossements visibles de plus de 1 200 soldats français, prussiens et bavarois, ainsi que les deux tombeaux en marbre des généraux de Sonis et de Charette.
Témoignage du désastre de la guerre, ces restes rassemblés après la bataille présentent des crânes criblés de balles, des fémurs sciés, etc…
Deux autres salles sont installées dans ce qui devait être l'ancien presbytère.
Le musée conserve les armes des soldats recueillis après la bataille et des objets personnels donnés par leur famille.
Plusieurs uniformes percés de balles dont certains sont encore tachés de sang témoignent d'une guerre de corps à corps.
Mal préparés au conflit, les français avaient des armes variées parmi lesquelles des fusils et des pistolets datant du Premier Empire.
Grâce aux dons des familles, la collection a pu s'enrichir de lettres et photographies des soldats.
Quelques tableaux illustrent la bataille, par exemple La charge de Loigny par Eugène Lelièvre.
Riche témoignage historique, le musée de Loigny est émouvant malgré des conditions peu aux normes.
Ludovic Cazettes
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source : www.larep.fr
À Loigny-la-Bataille, la mémoire des 9.000 victimes tombées sur le champ de bataille le 2 décembre 1870 est honorée au sein de l'église et du musée installé dans la sacristie.
Dans la crypte, Florent présente le tombeau du général De Sonis à des touristes anglais.
Blasons et drapeaux des corps d'armées
Dès l'entrée, la surprise vient des drapeaux encadrant les blasons, accrochés à la voûte, des différents corps d'armées ayant combattu l'ennemi prussien.
Dans la crypte, deux tombeaux, dont celui du général de Sonis, blessé lors de ce combat titanesque de 75.000 hommes face-à-face.
Un ossuaire regroupe les os de 1.300 victimes. La visite du musée se poursuit par la sacristie avec les vitrines où sont présentées les tenues et accessoires
des régiments qui ont participé.
Chemin de mémoire
Aux alentours de Loigny, un chemin de mémoire va d'un monument à un autre, et à un mémorial qui marque les grands lieux des combats dans la plaine de Beauce.
Florent, le guide, donne toutes les explications sur cette période noire de notre pays :
l'Alsace et la Lorraine devenant prises de guerre des Prussiens après la capitulation de Paris le 28 janvier et les conditions du traité de Francfort le 10 mai 1871.
--------------
L'abbé Batard porte secours au général de Sonis à la bataille de Loigny
"Commandant du 17° Corps d'Armée pendant la guerre de 1870, le général de Sonis fit à Loigny, le 2 décembre, à la tête des Zouaves pontificaux
que précédait l'étendard du Sacré-Coeur, cette charge célèbre qui sauva d'une déroute complète ses troupes et celles de Chanzy.
Gravement blessé, il resta la nuit, par un froid de moins 20 degrés, sur le champ de bataille; il y fut préservé de la mort"
louis-gaston_de_sonis
Quoique amputé de la jambe gauche, bien au dessus du genou, il reprit, aussitôt remis, son commandement et continua de monter à cheval.
En 1880, à Chateauroux, en pleine persécution, il se fit mettre en disponibilité pour protester contre l'expulsion des religieux.
Ses infirmités, suites de ses blessures, l'ayant, en 1883, forcé à quitter son commandement pour devenir membre d'une commission au ministère de la guerre,
il offrit ses souffrances à Dieu pour expier les crimes de l'impiété régnante. Il y ajoutait des mortifications, des jeûnes et portait des instruments de pénitence qui
imprimées sur sa chair meurtrie les stigmates de Celui qui fut torturé par nos iniquités.
Il mourut à Paris en réputation de sainteté, le 15 août 1887.
Son corps, transporté à Loigny, fut inhumé dans la crypte de l'église, près des Zouaves pontificaux et des soldats tombés dans la bataille du 2 décembre 1870.
Sur la pierre qui le recouvre, on lit ses paroles de saint Paul qu'il avait choisies lui-même: "Miles Christi" (soldat du Christ).
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source : http://www.zevisit.com/tourisme/loigny-la-bataille/le-musee
"Quand le Général de Sonis prend en charge le 17ème corps, certains hommes n'ont même pas de chaussures."
Nous sommes dans le musée, devant la première des 3 vitrines dédiées aux français, aux allemands et à leurs armes.
En 1870, quand la France entre en guerre contre les Prussiens, le pays n'est pas prêt à mener de tels combats.
L'historien Patrick Nouaille de Gorce nous explique :
" On est persuadé que ça va durer un mois.
Mais c'est vraiment bâclé, en réalité la France a une armée qui doit atteindre 600 000 hommes mais on n'arrive pas à aligner 300 000.
Parce qu'il y a des troupes partout jusqu'en Afrique du Nord, parce qu'on n'arrive pas à faire revenir les réservistes.
Il y a des gens qui traversent la France dans tous les sens...
Le système de renseignement et de reconnaissance se fait exclusivement par la cavalerie.
Il n'y a pas d'aviation, le télégraphe marche plus ou moins...
Il n'y a pas de censure dans les journaux, tous les matins les Allemands peuvent savoir ce que les Français préparent car les journaux l'indiquent.
On indique que des troupes se concentrent ici ou là, enfin c'est effrayant ! "
Les soldats Français sont mal équipés. Quand le Général de Sonis prend en charge le 17ème corps, certains hommes n'ont même pas de chaussures.
Celles-ci n'arriveront qu'après la bataille.
Et puis, les uniformes ne sont pas très discrets : du bleu, du rouge.
On est encore dans la gloriole de l'époque de Napoléon III.
Voici ce qu'écrit un soldat français à propos de son uniforme :
" A part les gradés qui avaient des vareuses de drap bleu foncé avec collets rouge, les hommes habillés à la hâte étaient vêtus de blouses bleues
serrées à la taille par le ceinturon.
Les rangs en marche présentaient donc des alignements de blouses bleues et de blouses claires qui faisaient reconnaître les régiments de loin et du premier coup d'oeil ! "
Regardez la première vitrine, celle des Français, vous pouvez voir au point numéro 7, la veste d'un lieutenant de mobile ;
au-dessus, une veste d'artilleur de la garde, à droite une capote d'artilleur.
Et au point 5, l'uniforme complet d'un officier de réserve, très bien décrit par l'abbé Thevert :
" Raoul de St Venin qui avait été zouave pontifical à Rome.
A Loigny, il a été blessé et vous voyez au dessus de sa photo l'arrivée de la balle qui l'a blessé.
Sa poche retournée a été déchirée par une balle et tâchée par le sang. "
A droite dans la vitrine numéro 3, celle des allemands, au point numéro 6 sur le côté droit, une tunique et une capote d'officier
Les uniformes des Prussiens sont déjà plus confortables. C'est l'avis d'Antoine Bruneau de l'association des Amis de Loigny :
" Les Allemands eux sont en avance sur les Français puisque effectivement ils sont équipés de casques, le fameux casque à pointe que l'on retrouvera
jusqu'à l'entrée en guerre des Allemands en 1914.
Le casque est idéal à l'époque puisqu'il permet aux fantassins lorsqu'il y a une charge de cavalerie à ce que le sabre glisse sur le cuir et donc n'entame pas le cuir.
Alors que le Français, le képi n'arrête pas le coup de sabre. "
Ecoutons l'abbé Thevert en regardant la vitrine numéro 3 !
" Devant le 15, entre les casques 30 et 31, ce ne sont pas des pierres mais des restes de corps allemands brûlés. Quand ils étaient maîtres du terrain,
les allemands brûlaient leurs cadavres après la bataille.
Une collection de coiffures : en haut et à gauche 18, c'est le casque d'un artilleur prussien, et à côté, avec le plumet rouge, c'est le bavarois. "
Mais en ce qui concerne les conditions de vie sur place, les 2 camps étaient logés à la même enseigne... écoutons ce soldat français
" Nous pouvions, dans les premiers temps, changer régulièrement de linge; mais à la fin, surtout pendant nos opérations en Beauce, l'eau était si rare et nos déplacements
si continuels, que nous n'eûmes guère la faculté de nous livrer aux délices du blanchissage. Je n'insisterai pas sur les lamentables conséquences de cette situation.
Qu'il me suffise de dire que je finis par abandonner mes gilets de flanelle, au plus fort du mois de décembre, quand je vis l'impossibilité d'en changer "
Imaginez la vie d'un soldat pendant cette guerre.
Nous avons retrouvé l'emploi du temps d'un caporal des volontaires de l'ouest :* 6h : lever
* 7h30 : exercice
* 10h : soupe
* 11h30 : appel de propreté
* 12 h : exercice
* 16 h : soupe puis liberté
* 20h30 : appel, prière, bénédiction, coucher
Une journée classique donc ... bien sur quand on ne se battait pas comme ce 2 décembre 1870 à Loigny.
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